Musique brésilienne à 2 ou 4 temps issus d’un mélange de culture noire africaine , indigène et des colons européen (principalement du Portugal). La samba ou Le samba est la musique du Carnaval de Rio et de la plupart des fêtes d’Amérique du Sud.
Très rythmés, la première samba est née en 1917 par les interprête Donga et Mauro Almeida. Elle s’intitule « Pelo Telefone » Donga et Mauro Almeida.
C’est plus tard vers les années 1950 que née de la Samba, La Bossa Nova, un autre style musical brésiliens qui devient populaire, grâce à João Gilberto et Tom Jobim.
Histoire du « SAMBA » :
D’après le récit de « Vôvô CARMEN » Mãe de Santos, de Rio de Janeiro, voici comment est né le « SAMBA « .
Après la guerre contre le PARAGUAY, dite guerre de la Triple alliance (Brésil, Uruguay, Argentine) beaucoup de soldats brésiliens originaires du Nord, et surtout de la région de Salvador Da Bahia, furent démobilisés à RIO.
Séduits par la ville et l’apparente facilité de vie qui y régnait, la majorité d’entres-eux décida de rester à RIO.
João ALABA, originaire de Salvador da Bahia, fonda dans les collines, un « TERREIRO » dont il était le chef. Vôvô CARMEN, explique qu’elle était novice à cette époque et que le Terreiro était dirigé par une « Mãe de Santos » ; João ALABA lui, s’occupait aussi des musiciens et des percussions lors des cérémonies religieuses du Terreiro.
Une des membres de la communauté, qui avait pour nom : TIA CIATA, s’associa avec João ALABA, qui établi alors un commerce avec Bahia, faisant venir des marchandises régionales, dont les Bahianais restés à RIO étaient friands, et que l’on ne trouvait pas sur place.
TIA CIATA ouvrit un commerce un peu atypique : « épicerie – bar- auberge « òu les gens venaient, après leur travail, faire quelques achats, manger, ou boire un verre.
Dans cette fourmilière active des collines de RIO, un homme faisait commerce d’un jeu de roulette, qu’il déplaçait chaque jour dans un lieu différent, cette activité étant illégale .Le chef de la police de RIO , le poursuivait mais, de ce fait ne parvenait jamais à lui mettre la main au collet. Cette histoire fit grand bruit, on en parlait partout, y compris dans l’épicerie- auberge de TIA CIATA.
Un soir, un client, la cachaça aidant, improvisa un chant contant le récit en frappant un rythme sur une boîte d’allumettes ; bientôt toute l’assemblée reprit avec lui s’accompagnant d’instruments, ou frappant le rythme. La chanson resta dans les mémoires, elle prit le titre de « Pelo Telefone « , la composition fût attribuée à Mauro de ALMEIDA et DONGA.
Paroles : « O chefe da polícia pelo telefone manda lhe avisar Que na Carioca tem uma roleta para se jogar”
Un nouveau style de musique était né !!! il s’appelait : O SAMBA et se propagea comme une traînée de poudre, dans la ville, et au fil du temps dans presque tout le pays.
Cette version est celle de « Vôvô CARMEN », que, je l’avoue j’ai assez tendance à croire, parce qu’elle était le témoin visuel et temporel de son époque.
D’autres versions existent, bien sûr, mais celle-ci est tellement »rocambolesque « et tellement « brésilienne ».